Un équilibre grâce à la cuisine énergétique

Émilie Félix, cheffe et comparatiste en médecines anciennes, nous a listé les bonnes pratiques à appliquer chez soi.

La cuisine énergétique est avant tout une question d’équilibre. Emilie Félix explique en effet le lien entre l’énergie que l’on peut consommer, et celle que l’on va devoir dépenser — au moment de la digestion notamment.

Chacun et chacune va ainsi vivre différentes phases, selon son âge ou bien son niveau de stress. À chaque étape, il faudra apprendre à s’écouter, et à alterner entre les phases dynamisantes et calmantes. Au quotidien, cela se traduit notamment par deux points clés : aller le plus possible au marché (pour manger vivant, local, sauvage) et cuisiner un peu chaque jour.

Faute de temps, vous pouvez opter pour le batch cooking — une méthode de préparation des repas de la semaine en une seule fois, le dimanche par exemple. Pour manger le plus frais possible, vous pouvez aussi préparer vos légumes à l’avance et les cuire au dernier moment.

Les lois universelles du bien-manger

Ici, il ne s’agit pas de poser des interdits ou de se restreindre, mais de prendre les bonnes décisions. En voici cinq, à appliquer pour trouver son équilibre.

1 : Sourcer son produit et ses matières premières (oui au biologique et à la biodynamie).

2 : S’attarder sur leur conservation (il faut que le produit reste le plus possible dans son environnement naturel).

3 : Transformer la matière, en s’attardant sur le découpage et la cuisson, pour conserver tous les nutriments (éviter la friture et privilégier la vapeur).

4 : Soigner les associations, en veillant à l’alchimie de son plat. Mais aussi : varier les protéines animales et végétales, opter pour des lipides, comme de l’huile vierge de première pression à froid ou des oléagineux, et diversifier ses glucides (entre fruits, légumes ou miel).

5 : Miser sur une juste dégustation (comment je vais manger, à quel rythme, avec qui et dans quel environnement). Pendant le repas, coupez les écrans et privilégiez la prise d’eau avant et après manger.

Pourquoi manger de saison ?

“La nature fait bien les choses : elle nous donne ce dont on a besoin, selon les saisons. En automne, par exemple, nous devons faire le plein d’ingrédients qui nous aident à nous ancrer, comme les légumes racines. Les figues et les raisins, qui arrivent à maturité à ce moment-là, vont protéger les poumons, organe le plus fragile pendant cette période. Chez The Purist, notre crédo est de ne proposer à la carte que des produits de saison : les menus changent ainsi régulièrement, et permettent ainsi de varier facilement son alimentation”, explique Emilie Félix.